Non-lieu requis pour Georges Tron et son adjointe
JUSTICE – L’ancien ministre a été mis en examen en juin 2011 pour viols et agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne)…
«Ma réaction est simple: je suis satisfait de voir que ce que Georges Tron a toujours soutenu a été admis par le parquet», a expliqué ce mercredi 20 Minutes son avocat, Maître Olivier Schnerb, après que le parquet a requis un non-lieu contre l'ancien ministre UMP.
Le non-lieu requis concerne aussi Brigitte Gruel, adjointe la culture de la Ville, également mise en cause dans l'affaire. Maîtres Yaël Mellul et Vincent Ollivier, respectivement conseils d'Eva Loubrieu et de Virginie Faux, deux anciennes employées de la mairie de Draveil qui accusent l'élu d'avoir abusé d'elles, prenaient connaissance ce mercredi en fin de journée des «74 pages du réquisitoire» et préféraient remettre au lendemain tout commentaire. Yaël Mellul concédait seulement être «sous le choc» et l'«effet de surprise».
Il y a un mois, les avocats des deux plaignantes ont déposé une nouvelle plainte l'encontre de Georges Tron, pour subornation de témoins pendant la procédure.
«Insuffisance des charges»
«Au terme d'une enquête approfondie menée par la direction interrégionale de la police judiciaire de Versailles et d'une information judiciaire (…) et après un examen très minutieux du dossier, le parquet a conclu l'insuffisance des charges pesant sur monsieur Georges Tron et madame Brigitte Gruel», a fait savoir le procureur d'Evry, Eric Lallement, dans un communiqué.
«La réalité de certains faits dénoncés par les parties civiles n'a ainsi pu être formellement rapportée et les éléments constitutifs de certaines infractions n'ont pu davantage être réunis», poursuit-il.
En attente d'une décision des deux juges d'instruction
Une fois reçues les réquisitions notifiées, les avocats des deux parties auront un mois pour (...)